Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme : un exercice de simulation pour aider Kiribati à mieux se préparer

Suva

HR-Kiribati_webDe hauts responsables de Kiribati ont pris part à Suva (Fidji) à un exercice de simulation, en prévision du deuxième Examen périodique universel (EPU) des Nations Unies portant sur la situation du pays en matière de droits de la personne. La session de l’EPU se déroulera à Genève.

Le 19 janvier 2015, le Conseil des droits de l’homme passera en revue le bilan de Kiribati dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de la personne, notamment les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations formulées à l’issue du premier EPU réalisé en 2010.

La délégation de Kiribati, conduite par Mme Tangariki Reete, ministre de la Condition féminine, de la Jeunesse et des Affaires sociales, et M. Titabu Tabane, ministre de la Justice, a participé hier à cet exercice organisé par l’Équipe régionale d'éducation en matière de droits de la personne (RRRT) du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), en partenariat avec le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies (HCDH).

L’Examen périodique universel est un mécanisme essentiel permettant à l’ensemble des États membres des Nations Unies de faire connaître les mesures qu’ils ont prises afin d’améliorer leur bilan dans le domaine des droits de la personne et de remplir leurs obligations en la matière.

« Cet exercice de simulation nous a fait prendre conscience du fait que nous avions besoin de plus d’informations, en particulier de statistiques et d’autres données, afin d’étayer l’exposé que nous présenterons à Genève », a déclaré Mme Reete.

« Nous tenons à remercier la CPS et le HCDH de leur appui, ainsi que d’autres partenaires du développement tels que l’UNICEF, ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la population. Grâce aux conseils qui nous ont été dispensés, nous serons en mesure d’exposer plus clairement nos réponses lors du dialogue interactif », a précisé la ministre.

Romulo Nayacalevu, formateur principal au sein de l’équipe RRRT, a indiqué que l’EPU était un processus important, permettant aux pays de se familiariser avec les meilleures pratiques et de solliciter l’assistance technique d’organisations telles que la CPS, afin d’honorer les engagements et obligations qui leur incombent en vertu des traités internationaux sur les droits de la personne.

« Les évolutions positives et les difficultés enregistrées sont examinées par les pays, et le dialogue avec la société civile et la communauté internationale est renforcé, ce qui permet dans bien des cas de hiérarchiser les mesures à prendre afin de traiter, sur le terrain, les enjeux cruciaux associés aux droits de la personne », a ajouté M. Nayacalevu.

L’équipe RRRT de la CPS œuvre à l’édification d’une culture des droits de la personne au sein des 22 États et Territoires insulaires océaniens, et apporte son concours aux pays afin qu’ils s’engagent à respecter les normes internationales relatives aux droits de la personne et qu’ils tiennent les engagements pris. Ce travail est financé par l’Australie et les Pays-Bas.

Pour tout complément d’information, veuillez contacter Jilda Shem, Chargée de la communication de l’équipe RRRT de la CPS, par téléphone (+679 330 5994) ou par courriel [email protected].

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