Journée internationale des femmes : Œuvrer ensemble à l’amélioration de l’égalité de genre à travers tous les programmes de la CPS

Photo: This International Women’s Day directors from several SPC divisions joined a Panel Discussion, as part of the ‘One-SPC Event for International Women’s Day’. Credit: SPC

 

La Journée internationale des femmes, c’est l’occasion de célébrer les accomplissements des femmes, mais aussi de prendre le temps de réfléchir aux progrès accomplis et de redoubler d’efforts pour relever les défis qui s’annoncent.

« Nous aspirons à un Pacifique, où il est possible de garantir la sécurité des femmes et des filles ainsi que de leur assurer, au même titre que les hommes et les garçons, une part équitable dans l’accès aux ressources, aux possibilités et à la prise de décision. »

À la CPS, nous agissons en équipe : les femmes et les hommes des différentes divisions œuvrent ensemble à la réalisation d’un objectif commun : un Pacifique où les femmes et les filles sont en sécurité et ont accès, au même titre que les hommes et les garçons, à une part équitable des ressources, des possibilités et de la prise de décision. En cette Journée internationale des femmes, nous mettons à l’honneur le vaste éventail d’initiatives en faveur de l’égalité de genre à la CPS, ainsi que leurs répercussions positives et les défis à relever.

Nous savons d’expérience que garantir aux femmes les mêmes chances qu’aux hommes a des effets positifs sur l’ensemble de la population et sur l’environnement. J’en veux pour preuves le projet de bateau à propulsion solaire mené aux Fidji, qui a fait évoluer les mentalités sur le caractère traditionnellement masculin de certains métiers, la formation ciblée organisée à l’échelle régionale pour promouvoir le leadership des femmes dans le secteur de la santé, ou encore les travaux menés à Palau sur les filières agricoles biologiques, qui permettent aux agricultrices de se faire une place grandissante, de la tarodière à la table des décideurs. Ces exemples sont détaillés ci-dessous.

« Nous bénéficions toutes et tous de l’égalité de genre. »

Nous bénéficions toutes et tous de l’égalité de genre. Il nous faut toutefois œuvrer avec détermination et résolution pour offrir aux femmes les mêmes chances qu’aux hommes. Il ne s’agit pas simplement de garantir la parité parmi les participants à un atelier, mais de faire en sorte que les femmes puissent être entendues dans les processus décisionnels et qu’elles puissent accéder aussi facilement que les hommes aux possibilités qui en résultent.

Dans la mesure où les activités de soins non rémunérées sont encore réparties de manière inégale et où les attentes sociales demeurent genrées, produire des changements n’est pas aisé. Il n’y a pas de recette miracle ni de solution immédiate. Cela dit, des rendez-vous clés dans l’année nous donnent l’occasion de réfléchir à ces questions et de renouveler notre engagement en faveur des droits et du bien-être de tous les peuples du Pacifique au travers de la science et du savoir, guidés par notre compréhension fine des contextes et des cultures du Pacifique bleu. 

En cette Journée internationale des femmes, nous mettons à l’honneur les femmes de tout le Pacifique – et du monde entier – pour le dévouement dont elles font montre de génération en génération pour qu’en Océanie, chaque personne, homme ou femme, puisse participer à égalité à tous les aspects de la vie. Nous célébrons les accomplissements sociaux, économiques, culturels et politiques des femmes.

Dès lors que nous nous penchons sur les progrès accomplis, nous devons aussi prendre acte des obstacles qui continuent d’entraver l’accès des femmes et des filles aux services et à la prise de décision au sein de leur foyer et de leur communauté et qui les empêchent d’œuvrer avec les hommes sur un pied d’égalité à la concrétisation du meilleur avenir possible pour le Pacifique.

Panellists at the One-SPC Event for International Women’s Day shared specific examples of gender equality approaches being integrated into SPC programming across the Pacific region, along with insights and lessons learned.
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From left, Rhonda Robinson, Director - Geosciences, Energy and Maritime; Berlin Kafoa, Director - Public Health Division; (standing) Moderator – Mereseini Rakuita, SPC Principal Strategic Lead – Pacific Women and Girls; Karen Mapusua, Director - Land Resources Division; Bas Berghoef, Director - Information Services, and Coral Pasisi, Director - Climate Change and Environmental Sustainability Programme
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Intégration de l’égalité de genre dans la programmation des activités

La CPS s’engage à promouvoir l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles. Néanmoins, la volonté seule ne suffira pas et nous avons tous un rôle à jouer.

En collaborant avec les pouvoirs publics, la société civile, les organisations confessionnelles et d’autres partenaires dans toute le Pacifique, la CPS veille à ce que l’égalité de genre soit intégrée dans ses modalités de travail, dans l’ensemble de ses divisions et à travers tout l’éventail de ses programmes de proximité.

Si l’équipe de la CPS chargée du genre relève de la Division droits de la personne et développement social (HRSD), l’action institutionnelle en faveur de l’égalité de genre concerne toutes les divisions et tous les projets. En effet, loin d’être une question isolée, l’égalité de genre transcende tous les secteurs de l’économie et de la société.

La CPS travaille dur pour que la question de l’égalité de genre soit intégrée dans l’ensemble de son travail. En voici quelques exemples. 

Données et statistiques sur le genre

La CPS continue de jouer un rôle de chef de file dans la production de statistiques et de données genrées dans le Pacifique et collabore à ce titre avec des partenaires de toute la région. De plus en plus, ces derniers ont recours à des analyses factuelles de l’égalité de genre et de l’inclusion sociale en vue d’intégrer les questions de genre dans leurs plans nationaux en faveur du développement durable, ainsi que dans les priorités et les modalités de mise en œuvre connexes.

Le programme Promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes en Océanie (PGEP), la Division statistique pour le développement (SDD) et la Division HRSD de la CPS utilisent des statistiques et des données genrées, ainsi que des études sur le genre, pour stimuler le changement et tendre vers plus d’égalité entre hommes et femmes.

Disposer de données solides et d’études de qualité permet de défendre des causes importantes, telles que l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles. En effet, cette base factuelle peut être mise à profit pour plaider en faveur de l’adoption de mesures de protection juridique, du renforcement des ressources et des services de soutien et d’orientation, ainsi que de l’augmentation des fonds destinés aux programmes ad hoc. Par exemple, peu après la publication de l’étude nationale sur la violence faite aux femmes dans le cadre familial aux Tonga, le pays a approuvé une loi sur la protection de la famille.

Vous pouvez vous rendre sur la Plateforme de données océaniennes de la CPS pour accéder gratuitement à des données et à des statistiques genrées sur le Pacifique, ou consulter l’outil statistique de la CPS « Toksave – Pacific Gender Resource » pour parcourir les dernières études en date sur le genre.

L’équité dans l’agriculture

L’agriculture occupe une place centrale dans les moyens d’existence de nombreuses communautés océaniennes, ce qui en fait un secteur de première importance dans la promotion de l’égalité de genre et la célébration de la contribution des femmes.

La Division ressources terrestres (LRD) de la CPS gère un nombre croissant d’initiatives en faveur de l’égalité de genre. À Palau, la Communauté océanienne pour l’agriculture biologique et le commerce éthique (POETCom) aide les femmes à cultiver leur réussite, de la tarodière à la table des décideurs, en mettant à profit les savoirs traditionnels qui leur sont transmis depuis des générations. Dans le cadre de son projet pour la prospérité des femmes productrices et transformatrices et des entreprises dirigées par des femmes au travers des chaînes de valeur biologiques (BPWP), la POETCom vient en aide à un groupe de femmes de Palau en vue de la préparation et de la vente de « demok » (feuilles de taro cuites), conditionnées sous vide et congelées pour être distribuées en magasin. Il s’agit d’un produit transformé à forte valeur ajoutée. Le programme d’appui couvre la certification biologique, la fourniture de matériel adapté aux femmes et d’autres interventions destinées à faire évoluer le rôle des femmes en tant qu’entrepreneuses agricoles et forces d’innovation et de développement des chaînes de valeur.

Le projet BPWP a aussi permis de mettre au point une nouvelle trousse à outils sur le genre et l’analyse de la chaîne de valeur biologique, qui servira lors de formations régionales et nationales, notamment des ateliers de formation des formateurs. En 2022, l’équipe du projet BPWP a mené des activités de renforcement des capacités au profit de 192 personnes, dont 122 femmes, dans le cadre de formations et d’ateliers axés sur la participation des agriculteurs aux filières biologiques et aux systèmes participatifs de garantie (SPG).  

Les femmes cadres sont de plus en plus nombreuses dans les secteurs des océans, de la mer et des pêches 

Sur les 16 000 personnes travaillant dans le secteur maritime en Océanie, seuls 11 % sont des femmes, soit un travailleur sur dix.

Le secteur maritime est l’un des plus importants domaines d’activité du Pacifique et la CPS s’engage à faire en sorte que tous les Océaniens, les femmes comme les hommes, aient les mêmes chances de contribuer à développer, à cultiver et à valoriser notre mode vie intimement lié à l’océan. À cet égard, l’Association des Océaniennes du secteur maritime (PacWIMA) joue un rôle clé, œuvrant avec le soutien de la CPS et aux côtés de dix associations nationales établies aux Fidji, aux Îles Cook, à Kiribati, à Nauru, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, aux Îles Salomon, au Samoa, aux Tonga, à Tuvalu et à Vanuatu.

C’est la CPS qui, en 2016, a encouragé la PacWIMA à faire campagne pour que soit célébrée la première Journée des femmes du secteur maritime en 2019–2021 dans le Pacifique. Cette forte mobilisation a suscité un vif intérêt au sein de la communauté maritime internationale, notamment lors de l’Assemblée générale de l’Organisation maritime internationale (OMI) qui s’est tenue en décembre 2021, à l’occasion de laquelle le 18 mai a été proclamé Journée internationale des femmes du secteur maritime. C’est désormais un rendez-vous annuel à l’échelle mondiale.  

Sans perdre de vue cette dimension internationale, la CPS continue de mettre l’accent sur les petites communautés, à l’image du village fidjien de Nakalawaca. Ce village a réussi à doubler la productivité des femmes pêcheuses, tout en faisant évoluer les mentalités des habitants, qui ont pris conscience que de nombreuses femmes excellaient à la barre d’un bateau. La CPS, par le truchement du Centre de coopération de technologie maritime pour le Pacifique (MTCC-Pacifique), a réduit de moitié le temps et le coût des sorties de pêche des femmes du village en mettant à leur disposition un bateau à propulsion solaire, tout en leur permettant de suivre une formation de patron de pêche. Pour en arriver là, il a fallu que les protocoles du village évoluent et qu’un travail à long terme s’engage avec la communauté, témoin de ce changement.

La Division pêche, aquaculture et écosystèmes marins (FAME) contribue aussi à l’autonomisation des femmes. D’après les données disponibles, davantage de femmes ont à présent leur place aux côtés des chefs locaux, des responsables publics et des autres parties prenantes qui sont amenées à prendre des décisions sur les modalités de gestion des ressources halieutiques dans le secteur côtier en Océanie. Les initiatives de gestion communautaire des pêches (GCP) permettent de rassembler au niveau national ou régional les nombreuses solutions localisées de GCP (ce que l’on appelle la transposition à plus grande échelle) afin de fédérer un vaste collectif de personnes aptes à partager des enseignements et à œuvrer ensemble à la gestion durable des ressources. 

La CPS déploie la GCP à travers le Réseau d’aires marines sous gestion locale (LMMA), qui fait partie du Programme de partenariat marin Union européenne-Pacifique (PEUMP), financé par l’Union européenne (UE) et le Gouvernement suédois et dont la mise en œuvre est assurée par plusieurs organisations régionales et internationales.

Des initiatives de lutte contre des changements climatiques intégrant la dimension de genre  

Le Programme durabilité environnementale et changement climatique (CCES) de la CPS, dont l’équipe est composée à près de deux tiers de femmes, appuie la programmation d’activités en faveur de l’égalité de genre à travers deux stratégies clés. Premièrement, il mène des activités spécifiquement axées sur l’autonomisation des femmes. Deuxièmement, il favorise l’intégration transversale de l’égalité de genre au niveau institutionnel, par le biais de financements climatiques et de la mise en place de la toute première Politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) de la CPS.

Combinées, ces actions contribuent à garantir l’intégration de l’égalité de genre dans tous les aspects des cycles de projet de financement climatique – élaboration, gestion, mise en œuvre et présentation des résultats.   En outre, l’égalité de genre est intégrée dans toutes les dimensions des activités de la CPS, de l’organisation de ses ressources humaines et de ses procédures d’achat, bien au-delà des seules activités susceptibles de bénéficier de financements climatiques. 

Le leadership des femmes dans la santé

La CPS contribue également à faire évoluer le secteur de la santé, le but étant que davantage de femmes puissent accéder à des postes à responsabilité. Au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes médecins a sensiblement augmenté, grimpant de 18 %. Cette augmentation témoigne de l’évolution du paysage de la santé au féminin dans le Pacifique, où l’on voit se multiplier les possibilités de perfectionnement professionnel et s’intensifier le soutien accordé aux pays pour garantir que les plans nationaux et les engagements régionaux profitent aussi bien aux femmes qu’aux hommes.

Au cours des cinq dernières années, 64 % des possibilités de formation financées par la CPS, par le biais de sa Division santé publique, étaient destinées à des femmes. Nous assistons à une augmentation du nombre de femmes qui travaillent dans le secteur de la santé et qui saisissent les occasions qui leur sont offertes de poursuivre leurs études et de se spécialiser.

Améliorer les conditions de vie des femmes et des filles dans toute leur diversité

La Division HRSD et les autres divisions de la CPS s’emploient à améliorer le quotidien des femmes et des filles en situation de handicap. Dans le Pacifique Nord, la Division HRSD a appuyé la campagne de plaidoyer lancée par le Kosrae Special Parent Network (KSPN), qui a eu une influence directe sur l’adoption de la loi sur le handicap de l’État de Kosrae. Cette loi assure une meilleure protection des droits des personnes en situation de handicap, dont le droit des femmes et des filles handicapées survivantes de violences d’accéder à des services de soutien, d’autant que la recherche révèle des taux de violence élevés à l’encontre des Océaniennes en situation de handicap.

Les travaux se poursuivent en outre pour mettre fin aux violences sexistes dont sont victimes les personnes s’identifiant comme ayant une orientation sexuelle, une identité de genre ou une expression du genre non traditionnelle, notamment par le biais des financements accordés sous forme de subvention par le programme « Les Océaniens, acteurs du changement » (PPAC) à l’Association des Leitis des Tonga.

L’élimination des violences sexistes et l’autonomisation des femmes et des filles par l’éducation, le renforcement du pouvoir d’action et d’autres approches sont au cœur de plusieurs programmes de la Division HRSD, notamment le programme d’éducation à la citoyenneté sociale, le programme « Pacific Girl » et le Programme pour le leadership des femmes du Pacifique. C’est aussi vrai pour d’autres initiatives, comme le programme d’appui aux centres d’aide aux victimes, dont le volet Pacifique Nord fait évoluer les mentalités. L’appui technique fourni en continu aux conseillers et travailleurs sociaux du Centre de conseil Tongen Inepwineu (TICC) du Conseil des femmes de Chuuk a permis au TICC d’animer localement des séances d’information, si bien que des hommes orientent désormais vers le Centre les femmes de leur entourage qui en ont besoin.

Des services d’information et des services stratégiques tenant compte du genre

Tandis que nos agents mènent d’importantes activités en faveur de l’égalité de genre au niveau communautaire, il est essentiel qu’ils aient accès à des services sensibles aux questions de genre. L’équipe des services d’information de la CPS veille à ce que les approches fondées sur l’égalité de genre s’imbriquent en creux dans notre infrastructure organisationnelle et notre culture professionnelle. Les services d’information continuent de trouver de nouvelles façons d’attirer des femmes – qui représentent près d’un tiers de l’équipe (28 %) –, tout en examinant de manière globale les impacts genrés de l’innovation, de la technologie et de l’éducation à l’ère du numérique.

Cette démarche fait écho au thème prioritaire de la Journée internationale des femmes 2023 – « Innovation et technologies pour l’égalité des sexes » –, qui reflète le thème retenu cette année à la 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW), à savoir « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ». 

L’équipe Stratégie, performance et amélioration continue (SPL) apporte elle aussi un appui important à l’ensemble des divisions de l’Organisation, en particulier dans le cadre des travaux qui ont abouti à la co-élaboration du Plan stratégique 2022–2031 de la CPS, avec le soutien du Comité des représentants des gouvernements et administrations (CRGA).

Par l’intermédiaire du CRGA, les membres de la CPS ont résolument plaidé en faveur de l’inclusion d’éléments promouvant l’égalité de genre dans le Plan stratégique, notamment pour l’axe prioritaire (KFA) 4 – « Équité, éducation et développement social » – et le KFA 7 – « Efficacité institutionnelle transformatrice ». Les membres ont également recommandé d’intégrer l’égalité de genre dans des valeurs de la CPS telles qu’« Enginkehlap » (générosité), qui appelle à la prise en compte de toutes les voix dans notre vision partagée de l’avenir. 

Engagements régionaux et internationaux

Pour mener des programmes efficaces au niveau communautaire et national, nous devons impérativement adopter des approches fondées sur l’équité. Il est aussi important de faire le lien entre ces programmes et les engagements régionaux pris par les chefs d’État et de Gouvernement des pays membres du Forum des Îles du Pacifique, les peuples du Pacifique et la CPS elle-même.

En tant qu’organisation technique cheffe de file des travaux sur l’égalité de genre au sein du Conseil des organisations régionales du Pacifique (CORP), la CPS s’engage à organiser la Conférence triennale des femmes du Pacifique et la Conférence des ministres de la Condition féminine. Cet engagement s’inscrit dans le droit fil de la Déclaration pour l’égalité hommes-femmes dans le Pacifique, de la mise en œuvre du Programme d’action océanien en faveur de l’égalité des sexes et des droits fondamentaux des femmes et d’autres engagements internationaux, tels que le Programme d’action de Beijing.

La CPS s’engage à promouvoir l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles.

Bien entendu, rien de tout cela n’est possible sans le concours des bailleurs et des partenaires qui dirigent et soutiennent ces initiatives. La liste est bien trop longue pour tous les citer, mais on mentionnera notamment l’Australie (ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce), la Nouvelle-Zélande (ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce), la Suède (Agence suédoise de coopération internationale au développement), les États-Unis d’Amérique (Agence des États-Unis pour le développement international), l’Union européenne, par le biais de sa Délégation pour le Pacifique, l’Organisation maritime internationale (OMI) et le Centre de coopération de technologie maritime pour le Pacifique (MTCC-Pacifique).

Cependant, le changement ne se fera pas tout seul. Agissant comme Une seule CPS, nous sommes déterminés à faire en sorte que le genre soit intégré à part entière comme volet d’intervention dans chaque programme que nous lançons, chaque activité que nous menons au niveau communautaire et chaque équipe que nous constituons.  

Impulser le changement vers plus d’égalité entre hommes et femmes, c’est une responsabilité que chacun et chacune d’entre nous peut endosser : au travail, en soignant nos paroles, nos actes et nos rapports à autrui ; mais aussi à la maison, en communiquant sans stéréotypes avec nos enfants et notre famille, et en partageant de manière égale les responsabilités familiales et le travail domestique.

Quant au discours qui voudrait que l’égalité de genre soit « l’affaire des femmes », il n’est plus tolérable aujourd’hui. L’égalité de genre est l’affaire de chaque femme, de chaque homme, de chaque fille et de chaque garçon. Nous avons tous un rôle crucial à jouer et nous pouvons tous en faire une responsabilité personnelle.

En cette Journée internationale des femmes, je vous souhaite à toutes et tous le meilleur, tandis que nous œuvrons ensemble à un avenir plus équitable.

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Dr Stuart Minchin

Directeur général (Nouméa)

Avant de rejoindre la Communauté du Pacifique (CPS) le 23 janvier 2020 au poste de Directeur général, M. Stuart Minchin dirigeait la Division géosciences de l’environnement de Geoscience Australia, centre d’expertise du Gouvernement australien pour les sciences de la Terre et de l’environnement, où sont également conservées les données, informations et connaissances nationales dans ce domaine. Il a représenté l’Australie lors de grandes réunions internationales, et a en outre assuré les fonctions de délégué principal auprès du Comité d’experts des Nations Unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale (UNGGIM) et du Groupe intergouvernemental sur l’observation de la Terre (GEO).

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